Mélancolie quand tu nous tiens ! [Jake]

Il y a des jours comme ça! Vous vous sentez au bout du rouleau, votre matinée commence par un café qui ressemble à du jus de chaussettes. Votre concierge vous a encore coupé l'eau et le chien a fait ses besoins dans la maison et pile poil à coté du papier journal mais vous venez de l'avoir il a une bouille trop mimi et vous pardonnez. D'ailleurs depuis un certain temps vous pardonnez trop souvent à votre café et vous sourriez tout le temps à votre concierge en descendant parce que si vous ne le faite pas il est possible qu'un jour vous n'auyez plus de lumière chez vous. Mais il y a toujours cette question pourquoi s'acharne t-elle sur vous? Est-ce le sort qui veux? Y a t-il quelqu'un là haut qui décide que tel ou telle terriens ne sera pas heureux.

Jake penser à tout ça en marchant. Ce matin pour lui le café n'était pas du jus de chaussette... Il n'en boit pas, lui c'est plutot un bon chocolat chaud. Le chien n'en a pas mis à coté, il n'en a plus le seul qui l'a eu il est mort depuis quinze ans. Et pour la concierge c'est simple, il habite en maison. Et pourtant, Jake, sentait comme un poid s'acharnant sur lui. Le poussant, l'enfonçant même dans le sol. A chaque pas c'était comme si la terre s'enfoncer sous pieds. Jake aurait préfèrer se sentir monté au ciel plutot que se terré sous terre aux enfers.

Le jour se couchait et Jake aimait ça, le calme! Les gens sont tous coltinés à la pointeuse à attendre que l'horloge sonne les six coups. Ils rentrent chez eux, heureux, une bise au chien, un calin aux enfants qui sont déjà en pyjama et le bisous du soir à son coinjoint. Jake avait connu ses moments de bonheur mais depuis quelques mois tout à changer. Et la bise il la fait à son ordinateur au travail. La pointeuse pour lui n'est plus son complice c'est une chose qui bip et qui retient le nombre d'heures que vous faites.

Il était dix-neuf heures à sa montre. Et il devait marcher depuis une heure et comme presque tout les mardis il arrivait aux manège de bois. Et pourtant cette fois il vit quelqu'un.
Il salua le monsieur qui somnolait derrière son comptoi, tout deux se connaissait de vue, ils s'étaient surement parler une fois ou deux. Mais leur vies, étaient deux inconnus pour eux. Et pourtant elle n'était pas si différentes...

Il s'asseillat sur un cheval de bois à coté d'une jeune fille qui avait les yeux fermés.

- Pourquoi n'êtes-vous pas avec vos amis? Ou même avec vos parents en train de mettre la table et de raconter votre journée?

Jake pouvait parraitre très impolit et pourtant il ne l'était pas du tout.

« Pourquoi n'êtes-vous pas avec vos amis? Ou même avec vos parents en train de mettre la table et de raconter votre journée ? »

Eileen, le front posé sur son petit cheval en bois, releva la tête légèrement en entendant une voix aller dans sa direction. Qui osait ainsi troubler sa tranquillité ? =D Grrr scélérat ! Infâme comploteur ! Okay, ne nous égarons pas. Nous sommes à Saguenay, pas dans Matrix xD Eileen avait une fâcheuse tendance à se faire des films. Jeune femme assez expensive, c’était un trait de caractère qu’elle avait depuis toute petite. Il paraissait qu’elle tenait cela de sa mère. Ne l’ayant jamais connue, elle ne pourrait jamais vérifier. Mais elle y croyait dur comme fer, c’était déjà beaucoup. En y réfléchissant bien, cet homme semblait avoir pas mal de clichés en tête. Celui de la famille modèle. Celle qui se retrouve le soir autour d’un repas, parlant de sa journée. Mais il fallait remettre les choses en place. De nos jours, peu de familles considèrent le repas du soir comme un moyen de se retrouver et de discuter. C’est plus un sujet de discorde et de conflit. L’un lance quelque chose de facheux sur l’autre, et cela finit en guerre de poichiches =D Autre hypothèse : Un parent mécontent pour par exemple une mauvaise note, le jeune coupable obligé de gagner sa chambre, claquant les portes. Tous ces conflits, ils sont plus que présents. Et ce, dans chaque foyer de chaque maison. Pour sa part, la famille n’était pas grande. Son père et rien d’autre. Mais cela lui suffisait. Elle n’irait jamais se plaindre de sa condition. Observant son interlocuteur avec une pointe de curiosité dans le regard, elle finit par répondre assez calmement :

« Et bien, je n’ai que mon père à la maison … Et il travaille pour le moment. Concernant les amis, je pense qu’il est parfois bien de se retrouver face à soi – même, sans forcément de compagnie. »

La jeune Holloway hocha légèrement la tête sur le côté. Autant dire les choses telles qu'elles étaient. Et puis soyons clairs, ce n'était pas quelqu'un d'une grande sociabilité au lycée. Elle ne se balladiat as poursuivit par une horde de groupies en furies. Encore heureux d'ailleurs =D Sinon elle passerait sa vie à courir pour leur échapper.Après avoir laissé apparaître un léger silence, Eileen décida de ré-alimenter la conversation. Après tout, maintenant qu'ils étaient deux pechnos sur un manège déglingé, autant se parler plutôt que de faire les carpes =D

« Mais et vous ?... Pourquoi venir seul dans un endroit pareil ? Si ce n'est pour réfléchir peut être ... »

Elle laissa la fin de sa phrase en suspense. Son interlocuteur l'intriguait. Allez savoir pourquoi. Peut être cette légère pointe d'amertume, de rancoeur et de tristesse qu'il avait dans le regard.

» Jake Hutson